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Mon pays est signataire d’un accord qui m’autorise à entrer dans l’espace Schengen sans visa. Puis-je y séjourner aussi longtemps que je le souhaite?

En tant qu’État membre de l’espace Schengen, l’Allemagne autorise les ressortissants de certains pays à entrer sur son territoire sans visa. Mais même si votre pays figure sur cette liste, cela ne signifie pas pour autant que vous soyez autorisé(e) à séjourner sur le territoire allemand pendant une durée illimitée. Vérifiez si vous avez besoin d’un visa pour entrer dans l’espace Schengen et quelles sont les règles que vous devez respecter avant de vous rendre en Allemagne./mark>

Les citoyens de l’espace Schengen peuvent franchir les frontières intérieures des États Schengen sans contrôle de passeport. Les ressortissants d’autres pays ont généralement besoin d’un visa Schengen pour les courts séjours d’une durée maximale de 90 jours. Les ressortissants de certains pays sont dispensés de l’obligation de visa pour entrer dans l’espace Schengen. Il s’agit notamment de l’Albanie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Macédoine du Nord, de la Géorgie, de la République de Moldova, de la Serbie et de l’Ukraine. La liste exhaustive de ces pays peut être consultée via ce lien: https://ec.europa.eu/home-affairs/sites/homeaffairs/files/what-we-do/policies/borders-and-visas/visa-policy/apply_for_a_visa/docs/visa_lists_en.pdf

Map of the Schengen area
Font partie de l’espace Schengen : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse et la Tchéquie.

Si vous êtes ressortissant(e) d’un de ces pays, veuillez noter que vous n’êtes pas autorisé(e) à séjourner dans l’espace Schengen pendant une durée illimitée. Comme toute personne en possession d’un visa Schengen, vous ne pouvez y séjourner que pour des visites d’une durée maximale de 90 jours sur une période de 6 mois.

Si vous envisagez un séjour plus long, vous devez faire une demande de visa national. L’ambassade d’Allemagne dans votre pays peut vous fournir de nombreux renseignements sur les possibilités dont vous disposez. Il est important que vous preniez connaissance de ces informations à l’avance. En effet, lorsque vous serez dans l’espace Schengen, vous n’aurez quasiment aucune possibilité de prolonger votre séjour.

Que se passe-t-il si je dépasse la durée du séjour autorisé?

Il est interdit de dépasser la durée du séjour autorisé, que vous soyez entré(e) dans l’espace Schengen depuis un pays avec ou sans obligation de visa. Lorsque votre séjour autorisé touche à sa fin, vous avez l’obligation de quitter l’espace Schengen. Une chose à ne pas oublier:

  • Si vous dépassez cette durée, cela ne passera pas inaperçu: en effet, toute personne qui entre dans l’espace Schengen ou qui le quitte est enregistrée dans des bases de données par les autorités compétentes en matière d’immigration. Tout séjour dépassant la durée autorisée, ne serait-ce que d’un jour, est enregistré.
  • Aucun séjour au-delà de la durée autorisée ne reste impuni, que ce séjour ait été ou non intentionnel. Vous encourez des amendes, une expulsion immédiate ou risquez de vous voir interdire l’entrée dans l’espace Schengen pendant une période déterminée.

Pour tout complément d’information, veuillez vous rendre sur le site:
https://www.auswaertiges-amt.de/en/aamt/zugastimaa/buergerservice/faq/-/606848

Quels sont les documents nécessaires pour une prolongation de séjour (celle-ci n’étant accordée que dans des cas exceptionnels)?
Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le site Web de l’Office du Land de Berlin pour l’immigration ou à vous renseigner auprès de l’autorité dont vous relevez:
https://service.berlin.de/dienstleistung/324785/standort/327589/en/

Dernière mise à jour : 21.07.2020 Publié : 14.05.2020

L’Allemagne va-t-elle accorder l’asile à 25 % de tous les réfugiés arrivant en Europe via l’Italie?

NON. L’Allemagne et un certain nombre de pays membres de l’UE se sont mis d’accord sur un mécanisme d’urgence provisoire pour les opérations de sauvetage en Méditerranée. Cependant, celui-ci ne prévoit aucun quota fixe de réfugiés venant d’Italie devant être accueillis en Allemagne.

Les réfugiés à bord de navires de sauvetage seront enregistrés et devront se soumettre à un contrôle de sécurité et d’identité. Après cela, ils peuvent être envoyés sans plus attendre vers des pays membres de l’UE qui sont prêts à les accueillir. Les pays concernés par l’accord provisoire sont la France, l’Allemagne, l’Italie et Malte.

Les réfugiés envoyés vers l’Allemagne commenceront immédiatement leur procédure de demande d’asile. S’ils ne se voient pas accordé le statut de réfugié, ils seront rapatriés rapidement dans leur pays d’origine.

Ce mécanisme d’urgence provisoire s’appliquera dans un premier temps pendant six mois à partir d’octobre 2019 et pourra être prolongé si les partenaires concernés sont d’accord. Au cas où le nombre de réfugiés augmenterait considérablement, chaque pays pourra dénoncer l’accord unilatéralement.

N’oubliez pas que le mécanisme d’urgence provisoire ne réduit pas les risques découlant de la traversée périlleuse de la Méditerranée.

 

Pour plus d’informations, consultez:

https://www.bmi.bund.de/SharedDocs/kurzmeldungen/EN/2019/09/agreement-malta-on-temporary-emergency-mechanism.html

Pour plus d’informations sur les activités criminelles des trafiquants d’êtres humains, consultez:

https://www.infomigrants.net/en/post/19326/corruption-and-migration-in-italy-did-you-know-you-can-make-more-money-with-immigrants-than-with-drugs

Pour plus d’informations sur les développements récents concernant les demandes d’asile en Allemagne de personnes ayant été reconnues comme réfugiés dans d’autres pays, consultez:

https://www.infomigrants.net/en/post/15805/germany-eligible-to-deport-refugees-to-eu-countries-with-poor-living-conditions

Pour plus d’informations sur les réglementations permettant de savoir quel pays membre de l’UE ou si la Norvège, l’Islande, la Suisse ou le Liechtenstein est responsable d’une demande d’asile (procédure de Dublin), consultez:

http://www.bamf.de/EN/Fluechtlingsschutz/AblaufAsylv/PruefungDublinverfahren/pruefung-dublinverfahren-node.html

Dernière mise à jour : 01.11.2019 Publié : 29.10.2019

Est-il possible de déposer une nouvelle demande d’asile dans un autre pays de l’UE ?

Non. Même si les réfugiés espèrent parfois améliorer leur situation en passant d’un pays de l’Union européenne à l’autre, ils n’ont pas le droit de redemander l’asile dans un autre pays de l’UE. Cela s’applique également si les services fournis aux demandeurs d’asile dans un pays paraissent meilleurs que dans un autre ou que leur demande d’asile a été rejetée dans le premier pays.

Les personnes souhaitant solliciter l’asile dans l’Union européenne doivent déposer leur demande dans leur pays d’entrée dans l’UE (ou l’un des autres États Schengen, à savoir l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse). Si une personne est en possession d’un visa ou d’un titre de séjour pour un pays de l’UE ou un État Schengen, elle peut seulement déposer une demande d’asile dans ce pays spécifique.

Conformément au droit européen, le but de la procédure « Dublin » est de faire examiner chaque demande d’asile selon la législation d’un seul pays

Pour en savoir plus sur les récentes évolutions concernant les demandes d’asile en Allemagne pour les personnes reconnues comme réfugiés dans d’autres pays, consultez :

https://www.infomigrants.net/en/post/15805/germany-eligible-to-deport-refugees-to-eu-countries-with-poor-living-conditions

Pour en savoir plus sur les réglementations déterminant l’État membre de l’UE ou autre État Schengen (Norvège, Islande, Suisse ou Liechtenstein) responsable de l’examen d’une demande d’asile dans le cadre de la procédure Dublin, consultez :

http://www.bamf.de/EN/Fluechtlingsschutz/AblaufAsylv/PruefungDublinverfahren/pruefung-dublinverfahren-node.html

 

Dernière mise à jour : 10.05.2019 Publié : 30.04.2019

Mon mari / ma femme est en Allemagne. Ai-je le droit de le / la rejoindre?

Non. Quiconque souhaitant rejoindre son / sa conjoint(e) en Allemagne doit d’abord respecter certaines conditions.

La première étape consiste à faire une demande de visa pour le regroupement familial. Pour l’obtenir, les conjoints doivent fournir la preuve qu’ils sont mariés légalement etdes preuves de la validité de leur mariage que leur mariage est reconnu en Allemagne. et prouver qu’ils prévoient de vivre ensemble en Allemagne. Ils doivent tous deux être majeurs. Par ailleurs, ils doivent prouver qu’ils peuvent subvenir à leurs besoins. Cela signifie qu’ils doivent être en mesure de couvrir les coûts de la vieleurs frais de subsistance et de l’assurance-maladie, sans aide de l’État. Ils doivent également prouver que l’appartement dans lequel ils ont l’intention de vivre en Allemagne est assez grand.

Le / la conjoint(e) qui souhaite venir en Allemagne doit aussi remplir plusieurs conditions formelles. Par exemple, il ou elle doit prouver son identité. Il / elle a également besoin d’un passeport ou d’un document reconnu tenant lieu de passeport. Le / la conjointe qui souhaite rejoindre son épouse / époux en Allemagne doit pouvoir communiquer dans un allemand facile et être en possession d’un certificat de langue spécifique en attestant. Les exigences spécifiques au pays dans lequel la demande sera traitée peuvent être consultées sur les sites Internet des représentations allemandes à l’étranger.

Ces règles s’appliquent aux couples dans lesquels aucun conjoint n’a la nationalité allemande ou la nationalité d’un autre pays de l’UE. Si l’un des conjoints est allemand, les conditions à remplir sont, en règle générale, moins nombreuses. La plupart du temps, le couple n’aura pas besoin de prouver qu’il peut couvrir ses frais de subsistance ou que son appartement est suffisamment grand. Si l’un des conjoints est un citoyen de l’UE, les règles de la loi sur la libre circulation des personnes dans l’UE s’appliquent.

Si le / la conjoint(e) qui vit en Allemagne est un(e) réfugié(e) et bénéficie d’une protection, et si une décision finale le / la concernant a déjà était prise, d’autres conditions de regroupement familial s’appliquent. Celles-ci dépendent, entre autres, du statut de réfugié de la personne concernée et de si la demande de regroupement familial a été déposée à temps.

Un aperçu sur le regroupement familial pour les réfugiés est disponible sur rumoursaboutgermany.info/rumours/do-all-refugees-in-germany-have-the-right-to-be-reunited-with-their-family-members.

Des informations détaillées sur le regroupement familial pour les réfugiés sont disponibles sur fap.diplo.de.

Les sites Internet des ambassades et des consulats de la République fédérale d’Allemagne fournissent également des informations détaillées sur les visas et les conditions de regroupement familial.

Dernière mise à jour : 03.10.2020 Publié : 01.03.2019

Est-il vrai que les personnes reconnues comme réfugiés en Grèce sont autorisées à travailler en Allemagne ?

C’est faux. La règle veut que les ressortissants de pays tiers ne soient pas autorisés à entrer tout simplement en République fédérale d’Allemagne et à y travailler. Ils doivent demander un visa de travail avant leur entrée dans le pays. Cela s’applique également aux titulaires d’un titre de voyage pour réfugiés délivré par un autre État membre de l’Union européenne, par exemple la Grèce.

Pour en savoir plus sur les visas de travail, consultez :

https://www.auswaertiges-amt.de/en/aamt/zugastimaa/buergerservice/faq/-/606852

Dernière mise à jour : 11.02.2019 Publié : 21.01.2019

Les enfants de réfugiés sont-ils autorisés à rester en Allemagne s’ils naissent dans le pays ?

Non. Même si un enfant nait en Allemagne, il n’obtient pas automatiquement de permis de séjour.

Si les deux parents ont un permis de séjour temporaire ou sont en cours de procédure de demande d’asile, l’enfant peut résider en Allemagne. Le dossier de l’enfant est étudié dans une procédure d’asile séparée. Les parents ou le service des étrangers compétent doivent rapporter la naissance de l’enfant à l’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF).

Naître en Allemagne ne garantit pas d’obtenir la nationalité allemande © dpa

Si l’un des parents est un citoyen allemand, le nouveau-né obtiendra lui aussi la nationalité allemande. Des règles différentes s’appliquent aux enfants de ressortissants étrangers. Ce n’est que si le père ou la mère de l’enfant réside légalement en Allemagne depuis au moins huit ans à la naissance de l’enfant et qu’il ou elle a un droit de séjour permanent que l’enfant recevra automatiquement la nationalité allemande.

L’Office fédéral des migrations et des réfugiés peut vous donner plus d’informations sur ce sujet :

http://www.bamf.de/EN/Fluechtlingsschutz/FamilienasylFamiliennachzug/familienasyl-familiennachzug-node.html

Pour plus de renseignements sur le regroupement familial :

https://rumoursaboutgermany.info/rumours/do-all-refugees-in-germany-have-the-right-to-be-reunited-with-their-family-members/

Dernière mise à jour : 11.01.2019 Publié : 23.11.2018

Est-il possible de s’acheter une place pour le programme de réinstallation ?

©dpa

Non. Dans le cadre du programme de réinstallation, l’Allemagne et d’autres pays de l’UE accueillent de manière durable des réfugiés qui nécessitent une protection particulière et qui viennent directement de leur pays de séjour. Il n’est pas possible de déposer soi-même une demande de participation au programme. Les réfugiés sont choisis par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans le pays de premier accueil en fonction de leurs besoins particuliers de protection. Le besoin de protection est l’un des principaux critères de sélection pour le programme de réinstallation. La décision finale est prise par chaque pays d’accueil.

L’Allemagne a accepté d’accueillir en tout 10 200 personnes en 2018 et 2019. Les critères de sélection pour le programme de réinstallation sont très stricts.

©dpa

Le besoin de protection est déterminant

Seules les personnes qui sont reconnues par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés comme réfugiés dans leur pays de résidence et qui sont considérées comme nécessitant vraiment une protection ont droit à la réinstallation. C’est surtout le cas lorsque les chances de retour sont très faibles et lorsqu’une vie normale n’est pas envisageable dans le pays d’accueil. Les personnes âgées, les malades et les enfants ainsi que les victimes de tortures et de violences seront pris en considération en priorité.

Le HCR examine qui peut être en principe éligible au programme de réinstallation.

@dpa

Procédure en plusieurs étapes

Une procédure en plusieurs étapes permet de décider si les réfugiés peuvent faire partie du programme allemand de réinstallation. Dans un premier temps, le HCR choisit un groupe de personnes en principe éligibles. Ensuite, l’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) décide lors d’entretiens individuels quels candidats seront réellement sélectionnés. Lors de ce processus, l’Office veille surtout à ne pas séparer des familles.

En Allemagne, les réfugiés participant au programme de réinstallation peuvent travailler et ont droit aux prestations sociales ainsi qu’à des cours d’intégration. Avant leur départ, ils peuvent participer à un cours préparatoire de trois jours où des thèmes tels que l’enseignement, le logement et la recherche d’emplois en Allemagne sont abordés.

Après leur arrivée en Allemagne, les réfugiés bénéficiant du programme de réinstallation sont tout d’abord logés pendant deux semaines dans le camp de transit de Friedland dans le nord de l’Allemagne. Pendant cette période, des cours d’orientation offrent un premier aperçu de la culture et de la langue ainsi que des informations générales sur la vie en Allemagne. De plus, des entretiens individuels sont proposés dans le cadre du conseil en matière de migration. Lors de ces entretiens, des conseillers répondent de manière confidentielle à des questions individuelles et très pratiques, par exemple sur les soins médicaux, le logement ou les démarches administratives à effectuer au nouveau domicile. À l’issue de la période passée à Friedland, les réfugiés sont répartis dans les communes des différents Länder.

Dernière mise à jour : 08.10.2020 Publié : 26.10.2018

Peut-on acheter un visa pour la République fédérale d’Allemagne?

Seuls les missions diplomatiques et consulats de la République fédérale d’Allemagne peuvent délivrer des visas. ©dpa

Non. Un visa d’entrée en Allemagne est individuel et délivré à une personne précise. Un visa ne peut pas être vendu ni donné à une autre personne. Seuls les consulats généraux et les ambassades de la République fédérale d’Allemagne peuvent délivrer des visas. Dans certains pays, les visas peuvent être demandés par l’intermédiaire d’un prestataire de service. Les prestataires doivent pour cela avoir passé une convention avec la représentation allemande concernée. Pour vous informer sur ces prestataires externes, consultez les sites Internet de la représentation allemande concernée. Seules les personnes et les organisations énumérées sur ces sites Internet peuvent délivrer des visas ou fixer des rendez-vous pour les demandes de visas. Les visas ont des attributs les protégeant de la fraude. Ils ne peuvent donc pas être contrefaits. Les faux documents sont immédiatement détectés à la frontière.

À quoi sert un visa?

Un grand nombre de ressortissants étrangers qui souhaitent entrer en Allemagne ont besoin d’une permission officielle pour cela, sous la forme d’un visa. Le visa doit être obtenu avant d’arriver en Allemagne. Entrer sans visa est illégal.

Pour les séjours de 90 jours maximum dans « l’espace Schengen », la décision de délivrer ou non un visa est prise en fonction de critères uniformes. L’espace Schengen comprend 26 pays européens, membres de l’Union européenne pour la plupart. Un visa Schengen autorise son titulaire à résider dans l’espace Schengen pour la durée de validité du visa mais pas plus de 90 jours dans chaque période de 180 jours. Quand un visa est délivré, les séjours sont généralement autorisés pour faire du tourisme, rendre visite à des amis ou de la famille et faire des affaires. Les réglementations européennes sur les visas contiennent la liste des pays tiers dont les citoyens sont soumis ou non à une obligation de visa (https://www.auswaertiges-amt.de/en/einreiseundaufenthalt/-/231148).

Les demandeurs de visas Schengen doivent remplir les quatre conditions suivantes:

  1. L’objet de leur voyage vers l’Allemagne doit être plausible et compréhensible.
  2. 1. Le demandeur doit être en mesure de financer couvrir son train de vieses frais de subsistance et ses frais de voyage sur ses propres fonds ou revenus. Certains demandeurs ne peuvent pas apporter ces garanties par eux-mêmes. Pour eux, une connaissance ou un membre de la famille peut accepter de couvrir les frais du séjour, mais uniquement en signant une déclaration de prise en charge officielle au service des étrangers en Allemagne.
  3. Toute personne qui souhaite voyager en Allemagne doit démontrer qu’elle quittera le pays à l’expiration de son visa.
  4. Il faut également fournir une attestation d’assurance-maladie pour l’étranger couvrant toute la durée du séjour. L’assurance doit être valable dans tout l’espace Schengen, avec une couverture minimum de 30 000 euros.
    Les séjours d’une durée de plus de 90 joursde plus de trois mois par période de 180 jours n’entrent pas dans le processus Schengen. Ceux-là sont régis par des règles nationales. La République fédérale d’Allemagne exige des visas de la part de presque tous les ressortissants des pays non membres de l’Union européenne.
    Note : les séjours plus longs peuvent n’être autorisés que pour certains motifs, tels que rejoindre son conjoint, étudier dans une université ou occuper un emploi (en particulier chercheurs et travailleurs hautement qualifiés). Selon le lieu de résidence, différentes conditions doivent être remplies et différents documents présentés. L’obtention ou non du visa est décidée par le service des visas compétent en fonction des documents présentés. Les documents nécessaires varient selon le cas.

Comment obtenir un visa?

Pour les visas Schengen comme pour les visas nationaux, quiconque souhaite déposer une demande doit se rendre en personne à une représentation allemande à l’étranger. Il faut prendre rendez-vous. Dans certains pays, les demandes de visas peuvent être faites par l’intermédiaire d’un prestataire de service ayant passé une convention avec la représentation allemande concernée. Dans certaines représentations allemandes à l’étranger, il est possible de prendre rendez-vous en ligne. Dans d’autres, vous devez prendre rendez-vous par téléphone. Pour toute information et pour les numéros de téléphone, visitez les sites Internet des représentations allemandes situées dans le pays dans lequel vous souhaitez poser votre demande.

Vous aurez peut-être besoin de vous y prendre très à l’avance. Dans certains cas, votre rendez-vous sera fixé plusieurs semaines après votre appel. Utilisez uniquement les services de visas que vous trouvez sur le site Internet de la représentation allemande à l’étranger sise dans votre pays.

Les rendez-vous sont accordés uniquement par la représentation à l’étranger ou par son prestataire externe. Les demandeurs doivent prendre leur rendez-vous directement et en personne. Ne faites pas confiance aux prétendues agences qui disent pouvoir prendre un rendez-vous plus tôt à votre place : ce n’est pas possible.

Vous devez amener tous les documents nécessaires à votre rendez-vous. Il est judicieuxNous vous conseillons vivement de vérifier à l’avance quels sont les documents nécessaires. Cette information peut aussi être obtenue sur les sites Internet des représentations allemandes à l’étrangermissions diplomatiques et consulats.

Combien de temps faut-il au service des visas pour accepter ou rejeter une demande de visa?

En général, il faut deux à dix jours ouvrables aux représentations à l’étranger pour prendre des décisions sur les visas limités à 90 jours. Pour les séjours de plus longue durée, la décision peut prendre plus de trois mois parce qu’elle nécessite l’implication des autorités publiques sur le territoire allemand.

Y a-t-il des frais de visa?

Les frais de visa Schengen sont de 60 80 euros. Un visa national pour l’Allemagne coûte normalement 75 euros. Ces frais peuvent aussi être réglés dans la monnaie nationale du pays. Il y a des exceptions. Par exemple, les demandeurs de visa pour une formation professionnelle ou des études ne doivent pas payer de frais. Les mineurs paient des frais réduits. Les séjours de plus de trois mois génèrent des frais supplémentaires, par exemple pour un permis de séjour allemand.

Si ma demande est refusée, puis-je poser une nouvelle demande?

Oui. Tout le monde peut demander un visa dans une représentation allemande à l’étranger. Cependant, si votre demande précédente a été rejetée, vous devez montrer que les motifs de ce refus n’existent plus. Plus vous avez posé de demandes rejetées, plus cette preuve sera difficile à apporter.

Pour en savoir plus, y compris sur la réglementation des visas, consultez:
https://www.auswaertiges-amt.de/en/einreiseundaufenthalt/visabestimmungen-node

Pour plus d’informations sur les exigences à respecter pour obtenir un visa pour l’Allemagne: https://www.bmi.bund.de/EN/topics/migration/law-on-foreigners/visa-policy/visa-policy.html

Dernière mise à jour : 05.10.2020 Publié : 21.08.2018

Est-ce que tous les réfugiés en Allemagne ont droit au regroupement familial?

Quelles personnes sont autorisées à faire venir des quels membres de leur famille en Allemagne ? ©dpa

La réponse à la question de savoir si vous êtes autorisé ou non à faire venir des membres de votre famille en Allemagne dépend en premier lieu de votre statut juridique actuel en Allemagne. Les personnes qui ont droit à l’asile ou à la protection de réfugié peuvent bénéficier du regroupement familial pour les membres de leur famille proche. Les demandes de regroupement familial doivent, si possible, être soumises dans les trois mois suivant la reconnaissance de votre statut de protection.

À partir du 1er août 2018, les personnes qui se sont vu octroyer une protection subsidiaire en Allemagne peuvent également bénéficier du regroupement familial pour les membres de leur famille proche. Une protection subsidiaire est accordée aux personnes qui ne sont pas persécutées directement dans leur pays d’origine, par exemple pour des raisons politiques ou parce qu’elles appartiennent à une communauté religieuse, mais qui sont néanmoins susceptibles de subir de graves préjudices, par exemple en raison d’une guerre civile comme en Syrie. La protection subsidiaire est accordée pour une durée d’un an renouvelable. L’Allemagne limite à 1 000 personnes par mois le nombre total de membres de la famille de bénéficiaires de la protection subsidiaire qui peuvent rejoindre ces derniers en Allemagne est limité à 1 000 personnes par moisayant droit au regroupement familial. Il n’est donc pas possible pour toutes les familles d’être réunies immédiatement.

Les personnes dont le statut de protection ne fait pas encore l’objet d’une décision définitive ne peuvent pas bénéficier du regroupement familial.

En général, seuls les membres de la famille nucléaire ont droit au regroupement familial. La famille nucléaire est composée des conjoints et des enfants mineurs. Il convient toutefois de noter que des restrictions supplémentaires s’appliquent. Ainsi, par exemple, le conjoint d’un ressortissant étranger pouvant bénéficier de la protection subsidiaire ne pourra rejoindre ce dernier que si leur mariage est antérieur à leur déplacement.

Une assistance est disponible dans différents lieux dès lors que le regroupement familial constitue une possibilité réaliste. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) fournit une aide aux membres de la famille des bénéficiaires d’une protection lorsqu’ils émigrent en Allemagne dans le cadre du Programme d’aide aux familles (PAF). L’OIM a créé des centres de soutien aux familles à Istanbul, Beyrouth, Erbil et Amman. Une visite dans un centre de soutien aux familles de l’OIM permet de recevoir une assistance, par exemple pour préparer les documents requis, et peut donc accélérer le traitement de la demande de visa et éventuellement aussi raccourcir le temps d’attente d’un membre de la famille avant son départ pour l’Allemagne. À Istanbul, l’OIM fournit également des conseils au demandeur avant qu’il dépose sa demande auprès du consulat général d’Allemagne.

En général, les personnes souhaitant bénéficier du regroupement familial doivent soumettre leur demande auprès de l’ambassade ou du consulat d’Allemagne dont elles relèvent. Mais attention, ceci n’est possible que si vous avez pris rendez-vous au préalable ! Veuillez noter que les sites Internet des représentations allemandes à l’étranger vous fournissent d’importantes informations sur la manière de procéder pour prendre rendez-vous et sur les documents que vous devez obtenir à l’avance. Malheureusement, les temps d’attente peuvent être longs, compte tenu du nombre élevé de demandes à traiter que les représentations allemandes continuent de recevoir.

Des informations complémentaires en allemand, en anglais et en arabe sont disponibles sur le site suivant: Fap.diplo.de

Dernière mise à jour : 03.10.2020 Publié : 01.08.2018

Existe-t-il une loterie pour immigrer en Allemagne ?

Faux site Internet (capture d’écran)

Un billet de loterie pour l’immigration en Allemagne à portée de clic, c’est trop beau pour être vrai ? Tout à fait ! Il n’existe pas de loterie pour venir en Allemagne. Méfiez-vous des faux sites Internet et des rumeurs dans les médias sociaux.

Un nouveau site suspect proposant de fausses possibilités d’immigrer en Allemagne circule actuellement. Avant de vous enregistrer pour un billet de loterie pour l’Allemagne, il vous demande d’envoyer un message à 30 amis sur Whatsapp. Il est évident que les offres qui vous sont faites par des sites de ce genre sont fausses : il n’existe pas de loterie pour immigrer en Allemagne.

Ceux qui se cachent derrière ces sites essaient de vous tromper. Les commentaires sur le site peuvent sembler réels mais ils sont là uniquement pour vous convaincre que l’offre est légitime. Pourtant, vous le savez bien : ce n’est pas parce qu’un site Internet porte un drapeau allemand qu’il est officiel. D’ailleurs, jamais le gouvernement allemand ne vous demanderait d’envoyer des courriers non sollicités à vos amis.

Ne tombez pas dans le piège des passeurs ! La migration est une décision pour la vie – ne la prenez pas à la légère sans vous renseigner d’abord sur les faits.

Ces articles sont susceptibles de vous intéresser si vous envisagez d’immigrer en Europe :
https://rumoursaboutgermany.info/fr/life-situation/vous-voulez-vraiment-partir/

Dernière mise à jour : 18.04.2018 Publié : 14.03.2018

Serez-vous renvoyé de force si votre demande d’asile a été rejetée ?

Ein Fahrzeug des Zolls steht hinter einem Flugzeug von Meridiana am 14.12.2016 auf dem Flughafen in Frankfurt am Main (Hessen). Laut Informationen von Pro Asyl und Medienberichten sollte am Mittwochabend ein erster Charterflug mit 50 Afghanen von Frankfurt nach Kabul starten. Die Bundespolizei und der Flughafenbetreiber Fraport wollten sich nicht zu einer mˆglichen Abschiebung ‰uflern und verwiesen auf das Bundesinnenministerium. Foto: Boris Roessler/dpa Foto: Boris Roessler/dpa +++(c) dpa – Bildfunk+++
Dernière mise à jour : 17.01.2018 Publié : 13.10.2017

Passeport grec de réfugié = soins médicaux complets en Allemagne?

Non. Les réfugiés enregistrés en Grèce peuvent demander un passeport bleu de réfugié qui les autorise à se rendre sans visa dans d’autres pays d’Europe, y compris l’Allemagne, pour 90 jours maximum, mais uniquement s’ils ont assez d’argent pour le séjour et le voyage de retour. Et même alors, ils ne peuvent bénéficier de services médicaux complets ni de l’asile en Allemagne.

Une rumeur circule à Athènes : « De nombreux réfugiés demandent ici un passeport bleu de réfugié portant en couverture“ Convention de Genève de 1951 ” », indique‑t‑on sur place à l’UNHCR, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. « Ils pensent qu’une fois le passeport obtenu, ils pourront se rendre légalement en Allemagne et, à leur arrivée, avoir immédiatement accès à des services médicaux complets ».

Cette histoire présente un grave défaut : elle n’est vraie qu’en toute petite partie. Les réfugiés enregistrés porteurs d’un passeport délivré par un État membre de l’UE peuvent effectivement voyager dans l’Union européenne sans avoir besoin d’un visa, mais uniquement s’ils remplissent les conditions d’entrée : ils doivent prouver qu’ils ont assez d’argent pour couvrir leurs dépenses pendant le séjour et pour le voyage de retour vers leur pays de résidence, c’est‑à‑dire la Grèce. Et même s’ils sont admis à entrer en Allemagne, ils constateront que les « services médicaux complets » ne constituent qu’une rumeur : en Allemagne, les réfugiés qui voyagent avec le passeport « Genève 1951 » sont exclus des prestations sociales – par la loi.

Entrer en Allemagne sans ressources financières suffisantes et dans l’intention d’obtenir un traitement médical aux frais du gouvernement est illégal et peut avoir des conséquences judiciaires. En règle générale, seul un titre de séjour de longue durée donne droit à l’intégralité des prestations sociales et médicales. Les personnes qui entrent en Allemagne sans ressources financières suffisantes ne peuvent recevoir des soins médicaux qu’à un niveau absolument minime, ne correspondant en rien aux prestations sociales normales dont bénéficient les résidents.

Assistance médicale dans un centre de transit grec @dpa

Les réfugiés enregistrés en Grèce doivent savoir que le système médical grec leur offre des premiers soins gratuits.

Pas de raccourci vers l’asile en Allemagne

Point très important : les réfugiés se rendant en Allemagne ou dans un autre pays d’Europe grâce au passeport bleu de réfugié doivent aussi savoir qu’ils ne pourront pas y demander l’asile. S’ils le font, leur demande sera immédiatement rejetée et ils seront sommés de retourner dans le pays où ils ont été enregistrés comme réfugiés, c’est‑à‑dire la Grèce. S’ils ne quittent pas d’eux‑mêmes l’Allemagne, ils pourront être renvoyés de force.

Dernière mise à jour : 18.10.2017 Publié : 05.10.2017
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