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Questions & réponses: Pourquoi les empreintes digitales vous aideront lors de la procédure d’asile

Il existe beaucoup de légendes et de fausses informations sur les empreintes digitales dans la procédure de demande d’asile. Nous avons donc résumé pour vous les différentes façons dont vos empreintes digitales seront utilisées et vous expliquons pourquoi le relevé d’empreintes digitales vous aidera à recevoir de l’aide.

Une légende courante mais fausse est que les demandeurs d’asile sont avantagés s’ils refusent de donner leurs empreintes digitales aux autorités publiques dans les pays membres de l’Union européenne. Souvent, cette information erronée s’accompagne d’un faux conseil, à savoir qu’il sera possible de supprimer ses empreintes digitales après leur stockage dans les banques de données européennes pour les demandeurs d’asile, ce qui revient à dire que ces empreintes digitales peuvent être effacées afin d’éviter un enregistrement officiel. Malheureusement, cette histoire repose sur des légendes et non pas sur des faits. Cette série de questions et de réponses est là pour vous aider à faire la part du vrai et du faux:

Suis je avantagé si je donne mes empreintes digitales?

Le relevé d’empreintes digitales peut constituer une première étape pour que vous receviez de l’aide. Après votre enregistrement officiel qui inclut le relevé de vos empreintes digitales, vous aurez le droit de bénéficier de l’aide publique allemande. Cela inclut les «Asylbewerberleistunge», les prestations aux demandeurs d’asile, telles qu’un soutien de base.

Pourquoi mes empreintes digitales sont elles enregistrées?

Chaque réfugié qui arrive en Europe doit s’enregistrer et déposer une demande d’asile dans le pays par lequel il est entré sur le territoire de l’Union européenne pour la première fois. Tous les demandeurs d’asile doivent faire vérifier et enregistrer leurs empreintes digitales. Il s’agit de l’élément central de la procédure de Dublin, qui constitue la base de la législation sur l’asile dans tous les pays européens. Cette réglementation stipule que l’État membre de l’UE ayant relevé en premier les empreintes digitales d’un réfugié est responsable de sa demande d’asile.

©dpa

Dans quelles situations dois-je consentir à l’enregistrement de mes empreintes digitales?

Il existe essentiellement trois cas de figure dans lesquels des responsables européens ont le droit de vous faire relever vos empreintes digitales:

  1. Une fois que votre demande officielle d’asile est transmise aux autorités compétentes, tous les demandeurs de plus de 14 ans ont l’obligation de faire enregistrer leurs empreintes digitales.
  2. Si l’on vous arrête pendant que vous traversez illégalement la frontière extérieure de l’UE, les gardes côtes vous demanderont de faire vérifier et enregistrer vos empreintes digitales.
  3. Tous les individus qui vivent dans un État membre de l’Union européenne sans autorisation légale devront donner leurs empreintes digitales une fois qu’ils entreront en contact avec les autorités locales.

Ai je le droit de refuser l’enregistrement de mes empreintes digitales?

Non, car toutes les personnes se trouvant dans l’un des trois cas de figure mentionnés ci dessus ont l’obligation légale d’obtempérer et de faire enregistrer leurs empreintes digitales.

What happens if I refuse to cooperate?

Étant donné que l’enregistrement de vos empreintes digitales est obligatoire dans l’un des cas de figure mentionnés ci dessus, les autorités auront le droit d’appliquer ce processus d’identification en utilisant des moyens juridiques appropriés.

Pendant combien de temps mes données seront elles stockées?

Une fois que vous aurez déposé votre demande officielle d’asile, vos empreintes digitales seront stockées pour une durée maximale de dix ans dans une banque de données centralisée appelée EURODAC. Si votre demande d’asile est acceptée et que vous obtenez plus tard la nationalité allemande lors d’une procédure de demande séparée, vos données seront effacées de la banque de données pour les demandes d’asile. Sinon, elles seront stockées dans cette banque de données centralisée pour une durée maximale de 18 mois ou, dans certains cas, elles ne seront pas stockées du tout.

Les autorités allemandes sauront elles si mes empreintes digitales ont été enregistrées dans un autre pays de l’UE comme la Grèce?

Oui, bien évidemment, mais uniquement conformément à des règles et à des règlements stricts. Les États membres de l’UE coopèrent étroitement dans le cadre de la procédure de demande d’asile. Cela inclut le stockage centralisé de toutes les empreintes digitales des demandeurs d’asile dans une banque de données appelée EURODAC. Grâce à cet outil numérique, les empreintes digitales prélevées en Grèce peuvent être comparées avec celles prélevées en Allemagne et inversement. Cependant, les autorités allemandes auront uniquement recours à ce droit pour vérifier les empreintes digitales d’une personne, conformément à des règles clairement définies. Par exemple, lorsqu’un demandeur d’asile dépose une demande en Allemagne, les autorités seront informées si cette personne a déjà déposé une demande d’asile en Grèce. Dans ce cas, la procédure de demande d’asile doit être interrompue pour clarifier quel est le pays responsable. En outre, si une personne qui a été prise en train d’entrer de manière illégale dans l’Union européenne dépose une demande d’asile en Allemagne, les autorités allemandes en seront informées par le biais de ce système de banque de données numérique.

©dpa

Les empreintes digitales peuvent elles être effacées ou supprimées?

Les empreintes digitales ne peuvent être effacées activement de la banque de données centrale que s’il a été prouvé qu’elles sont erronées ou quand il devient évident qu’elles ont été stockées illégitimement. Si vous falsifiez délibérément vos empreintes digitales ou que vous essayez de les supprimer, les autorités peuvent mettre fin à votre procédure d’asile.

Dernière mise à jour : 03.11.2020 Publié : 24.09.2020

L’Allemagne en bref

L’équipe de rédaction du site Handbookgermany.de vous fournit des informations fiables en sept langues. © Handbook Germany | Lela Ahmadzai

Handbook Germany est une plateforme d’information créée pour les réfugiés et les migrants qui viennent d’arriver en Allemagne. Son objectif est de leur fournir, dans leur langue maternelle, des informations fiables sur ce que cela implique de commencer une nouvelle vie dans une société différente. Handbook Germany répond aux questions et aux préoccupations des personnes qui sont déjà sur le territoire allemand. Les migrants et les réfugiés qui envisagent de venir en Allemagne peuvent obtenir les informations dont ils ont besoin sur Rumours about Germany – Facts for Migrants Les faits pour les migrants ainsi que sur la plateforme «Make it in Germany» qui est consacrée à l’immigration de la main-d’œuvre qualifiée. Ces dernières années, la plateforme d’information «Handbook Germany» est devenue une communauté très respectée sur les médias sociaux qui permet aux réfugiés et aux migrants vivant en Allemagne de prendre des décisions en parfaite connaissance de cause dans les situations de leur vie quotidienne.

Les migrants et les réfugiés nouvellement arrivés en Allemagne sont souvent confrontés à une foule de questions déroutantes : Qui contacter en cas de maladie ? Comment entamer la recherche d’un emploi ? Où apprendre l’allemand ? Quelle institution peut m’aider à trouver une école pour mes enfants ? Ces questions peuvent être une source de stress et d’incertitude supplémentaire pour les personnes ayant fui la guerre, la terreur et la persécution politique.

La plateforme d’information «Handbook Germany» propose des informations fiables qui répondent à ces besoins et ces inquiétudes. « Il est indispensable de comprendre la société allemande et ses complexités pour bien commencer sa nouvelle vie sans dépendre d’autrui », explique Mosjkan Ehrari, rédactrice en chef du site Web «Handbook Germany».

Faits et articles de journalistes dignes de confiance

Les informations disponibles sur ce site sont fournies dans les langues parlées par les plus grandes communautés de migrants et de réfugiés en Allemagne, à savoir : en arabe, en farsi, en français, en pachtou et en turque, ainsi qu’en allemand et en anglais. « Nous voulons être une ressource fiable qui permet aux personnes d’éviter de faire des erreurs inutiles pouvant entraîner ensuite des problèmes », précise Mosjkan Ehrari Le projet a été lancé au printemps 2017 à la suite d’un afflux massif de réfugiés en Allemagne. La plupart des nouveaux arrivants avaient un téléphone portable et un accès WiFi mais ne disposaient pas de ressources fiables dans leur langue maternelle pour se renseigner sur les questions quotidiennes de leur vie en Allemagne. Un amalgame sauvage d’informations non vérifiées, trompeuses ou erronées continue à ce jour de circuler sur la toile, et surtout sur Facebook, indique Mosjkan Ehrari. Les rédacteurs de Handbook Germany ont mérité le respect et la confiance de leurs communautés de migrants en raison de leur expertise journalistique mais aussi parce que la plupart des membres de leur équipe sont eux-mêmes issus de l’immigration. « Les membres de notre équipe sont passés par les mêmes étapes pour s’intégrer avant de se sentir enfin chez eux dans la société allemande », explique Mosjkan Ehrari.

La principale incertitude : le droit de rester en Allemagne

Les problèmes et les préoccupations des réfugiés et des migrants ont évolué au fil du temps. À l’heure actuelle, les utilisateurs qui interagissent avec l’équipe de rédaction de Handbook Germany s’intéressent aussi à des sujets comme le mariage et le divorce, les programmes de qualification professionnelle et les démarches nécessaires lorsqu’un membre de leur famille a besoin de soins professionnels. Les incertitudes quant au droit de rester en Allemagne et les nombreuses questions qui en découlent figurent parmi les principales préoccupations des utilisateurs.

Reporter Sharmila Hashimi from Handbookgermany.de sitting in her office holding a microphone in front of her desktop computer in preparation for a show.
Sharmila Hashimi est journaliste et membre de l’équipe de rédaction du site Handbookgermany.de. ©Handbook Germany | Ali Eshtazgh

L’équipe Handbook Germany est composée actuellement de 12 personnes qui travaillent à plein temps et d’un certain nombre de travailleurs indépendants. Elle fournit un contenu sélectionné destiné à ses groupes cibles spécifiques. La plateforme d’information multilingue compte toujours plus d’utilisateurs et ne cesse d’étendre sa portée. Environ un million et demi de personnes consultent chaque année son contenu fiable et près de 190 000 utilisateurs reçoivent régulièrement ses nouvelles publications via Facebook. « Compte tenu de nos groupes cibles, Facebook reste le principal canal pour transmettre des informations vérifiées directement aux communautés », explique Mosjkan Ehrari. Le contenu envoyé via Facebook génère ensuite du trafic sur notre site Web.

Les deux plateformes d’information «Rumours about Germany – Facts for Migrants» et «Handbook Germany» ont pour objectif de fournir aux migrants et aux réfugiés des informations fiables avant leur départ, pendant leur voyage et après leur arrivée en Allemagne. Mosjkan Ehrari précise à ce sujet : «Grâce à ces projets, de plus en plus de migrants et de réfugiés recevront les informations dignes de foi dont ils ont besoin.»

Dernière mise à jour : 28.08.2020 Publié : 16.06.2020

De jeunes réfugiés luttent contre la Covid-19

Adhieu est étudiante du programme DAFI au Kenya et fabrique du savon et des masques de protection couvrant la bouche et le nez pour les camps de réfugiés.

Les réfugiés et leurs communautés d’accueil sont parmi les groupes les plus vulnérables à la pandémie de Covid-19. Un groupe de jeunes réfugiés de différents pays ont voulu surmonter leur sentiment d’impuissance. Ils ont lancé une campagne afin d’attirer l’attention sur des jeunes réfugiés qui luttent activement contre la pandémie. Nombre de ces héros locaux sont des étudiants et des diplômés du programme DAFI qui est un programme de bourses universitaires du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR. Nous avons examiné de plus près la situation au Kenya.

La jeune Sud-Soudanaise Adhieu estime qu’elle fait partie de ceux qui ont de la chance. Cela est d’autant plus étonnant qu’elle a dû fuir son pays car une guerre civile y faisait rage et qu’elle a fait l’expérience traumatisante de la discrimination et de la stigmatisation dont des millions de réfugiés font l’objet. Lorsque Adhieu a été contrainte de quitter son pays il y a quelques années, elle s’est retrouvée bloquée dans un camp de réfugiés au Kenya, pays voisin du Soudan du Sud. Mais sa chance a fini par tourner, dit-elle, lorsqu’elle a entendu parler du programme DAFI. Grâce à un soutien financier provenant essentiellement du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, le programme de bourses du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés propose à des jeunes étudiants réfugiés la possibilité d’étudier dans des universités et des écoles supérieures de leur pays d’asile. Adhieu a intégré le programme DAFI et a pu ainsi réaliser son rêve. Elle fait des études de commerce à l’Université Jomo Kenyatta d’agriculture et de technologie située dans la périphérie de Nairobi et devrait obtenir son diplôme en 2022. Avant le déclenchement de la pandémie de Covid-19, elle offrait aux femmes des formations en compétences entrepreneuriales et participait à des projets de mentorat pour jeunes filles dans le domaine de l’éducation.

Adhieu, étudiante du programme DAFI, en train de livrer les masques de protection nasale et buccale qu’elle a confectionnés pour d’autres réfugiés.

Masques faciaux, savon et respirateurs faits maison

Lorsque sa communauté locale a été gravement touchée par la crise sanitaire mondiale, Adhieu n’a pas tardé à réagir. Elle a estimé qu’il était de son devoir d’apporter sa contribution – c’est en ces termes qu’elle décrit ce qui l’a poussée à agir. En quelques jours seulement, cette étudiante du programme DAFI a fabriqué plus de 3 000 masques qui furent distribués dans son camp de réfugiés. « Lorsque l’on peut apporter son aide, il faut le faire immédiatement car il n’existe pas de moment idéal pour agir », explique la jeune volontaire. Adhieu a ensuite appris en autodidacte à fabriquer du savon sans aucun équipement technique et commencé à produire en grandes quantités cet article d’hygiène essentiel mais rare dans les camps de réfugiés. « Si une personne généreuse pouvait nous faire don de quelques équipements de base, nous serions en mesure de fabriquer de plus grandes quantités de savon, ce qui non seulement me faciliterait la tâche mais profiterait aussi à toute notre communauté », ajoute Adhieu. Mais Adhieu ne s’est pas arrêtée là : elle a incité d’autres étudiants réfugiés du Soudan du Sud à fabriquer des respirateurs pour des patients potentiels de la Covid-19. En se servant de matériels rudimentaires faciles à se procurer, ces étudiants réfugiés ont mis au point des prototypes de respirateur qui effectuent des tâches essentielles et ont pu être envoyés à des camps de réfugiés ainsi que dans son pays, le Soudan du Sud.

Coup de projecteur sur des héros locaux qui luttent contre la crise sanitaire

Des membres du Conseil consultatif mondial de la jeunesse du HCR ainsi que du Tertiary Refugee Student Network (TRSN) (réseau mondial d’étudiants réfugiés promouvant l’accès des réfugiés à l’enseignement supérieur) ont commencé à recueillir des histoires encourageantes comme celle d’Adhieu. Les vidéos, photos et citations partagées sur les réseaux sociaux visent à sensibiliser aux contributions positives de jeunes réfugiés mais aussi à inciter d’autres personnes à agir (en toute sécurité et en suivant les consignes sanitaires). Les courtes vidéos en ligne présentent de jeunes réfugiés qui apportent un soutien à des personnels de santé, se portent volontaires pour informer et former d’autres personnes ou viennent en aide à des personnes vulnérables et à risque. Les personnes qui visionnent une vidéo sont incitées à la partager ou à créer leur propre vidéo.

https://www.unhcr.org/stories.html

Suivez: @UNHCR_GYAC @StudentRefugee

https://sites.google.com/view/trsn/home

Moheyman, diplômé du programme DAFI et infirmier iraquien, travaille sans relâche pour aider les Iraniens et les autres réfugiés dans la crise actuelle de Covid-19

Sur cette photo, on peut voir le jeune réfugié Moheyman Alkhatavi dans le couloir d’un hôpital où il travaille comme infirmier et s’occupe de patients atteints de la Covid-19. Il porte la tenue vestimentaire officielle des infirmiers, ainsi qu’un masque facial et un stéthoscope autour du cou.©UNHCR
©UNHCR

«Je voulais faire avancer les choses…»

Moheyman Alkhatavi est un réfugié iraquien de 24 ans qui travaille comme infirmier dans l’unité de soins stationnaires de l’Hôpital Taleghani d’Abadan, une ville de la province du Khuzestan située à l’extrémité sud-ouest de la République islamique d’Iran. Moheyman fait partie d’une équipe d’infirmières et d’infirmiers dévoués qui travaillent sans relâche en alternance afin de surveiller les quelque 50 nouveaux patients admis chaque semaine dans l’unité de quarantaine de l’hôpital où ils séjournent dans l’attente des résultats de leurs tests. Il surveille en permanence la respiration de ses patients ainsi que les autres symptômes qu’ils présentent, et fait de son mieux pour obtenir les médicaments nécessaires pour calmer leurs douleurs. Moheyman est né à Ahwaz en Iran. Il y a une quarantaine d’années, son père a été contraint, pour des raisons de sécurité, de fuir la ville d’Ammareh située dans la province de Maysan située au sud-est de l’Iraq. Après ses études secondaires, Moheyman a pu étudier à l’université et y obtenir un diplôme en soins infirmiers grâce au programme de bourses DAFI, qui est financé essentiellement par le gouvernement allemand. « Je me souviens que les gens me disaient qu’en tant que réfugié, il ne fallait pas rêver à faire des études universitaires et que mieux valait apprendre un métier facile », raconte-t-il. «Mais je voulais changer quelque chose dans la vie des gens.»

https://www.unhcr.org/ph/18521-covid19-refugeenurse.html


Bahati, infirmière rwandaise et diplômée universitaire du programme DAFI, travaille la nuit dans un hôpital de Nairobi pendant son internat afin de soutenir la réponse du Kenya à la crise de Covid-19/mark>

Sur cette photo, on peut voir l’infirmière rwandaise Bahati à son travail pendant une courte pause : elle porte une tenue d’infirmière bleue, une charlotte, et un masque couvrant la bouche et le nez est accroché à son cou. Elle fait un sourire pour son selfie.
©UNHCR

«J’ai choisi la profession d’infirmière pour être opérationnelle et utile en temps de crise.»

Bahati Ernestine Hategekimana (25 ans) fait des études en soins infirmiers grâce à la bourse du programme DAFI qu’elle a obtenue en 2014. Elle est née au Rwanda. En 1996, elle et sa famille ont fui au Kenya où elle a ensuite fait ses études primaires et secondaires. En dehors de ses études, Bahati travaille comme volontaire avec l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire ainsi que dans le cadre de la Beyond Sciences Initiative. Bahati a obtenu son diplôme universitaire en 2019 et depuis 2020, elle est employée par le HCR au Kenya dans le cadre du Programme des volontaires des Nations Unies nationaux. Elle y travaille à la mobilisation des jeunes. Pendant son internat de médecine, elle travaille comme infirmière dans un hôpital de Nairobi. Bahati est un membre actif du Tertiary Refugee Student Network dont elle contribue activement à la campagne de communication Covid-19 menée par des jeunes.

https://www.unhcr.org/ph/18491-apr2020-enews-covid19refugees.html/bahati

Diplômé du programme DAFI et médecin congolais, Jonas travaille dans un hôpital au Rwanda où il s’occupe des patients présentant des symptômes de la Covid-19

Sur la photo, on peut voir le « Dr Jonas », jeune médecin congolais, dans un couloir d’hôpital vide en tenue vestimentaire blanche de médecin, un stéthoscope au cou.
Le travail de « Dr Jonas » en tant que médecin consiste à effectuer un diagnostic aussi précoce que possible des patients atteints de la Covid-19. ©UNHCR

«Je viens d’une famille nombreuse sans instruction. Ce qui me motive le plus, c’est de voir l’impact formidable que l’éducation peut avoir sur la vie des familles et des communautés.»

C’est sous le nom de « Dr Jonas » qu’on le connaît au camp de Kiziba, le plus ancien camp de réfugiés du Rwanda. Ce camp est perché sur une montagne qui surplombe le lac Kivu. Près de 17 000 réfugiés y vivent dans l’incertitude depuis 1996. Le camp a été créé initialement pour faire face à l’afflux de dizaines de milliers de réfugiés fuyant la guerre dans la République Démocratique du Congo (RDC) voisine. Étudiant du programme DAFI depuis 2012, Jonas a été sélectionné parmi 800 candidats et a su répondre aux attentes élevées placées en lui. En 2018, il a obtenu son diplôme et commencé à travailler en tant que médecin. Il est le tout premier réfugié à obtenir un diplôme universitaire en médecine, non seulement à Kiziba mais également dans tout le Rwanda. À l’heure actuelle, il travaille à l’Hôpital de district de Byumba au Rwanda, où il mène une lutte aussi acharnée que possible contre la pandémie de Covid-19. « Nous évaluons les cas présumés de Covid-19 et si ceux-ci sont confirmés, nous préparons ces patients en vue de soins ultérieurs dans des unités spécialisées », explique Jonas.

Dernière mise à jour : 28.08.2020 Publié : 16.06.2020

Parlons migration!

Journalistes ghanéens discutant du thème brûlant de la migration irrégulière

La migration irrégulière est devenue un problème social et économique majeur en Afrique de l’Ouest. Des journalistes de West Africa Democracy Radio (WADR) ont remarqué que de nombreux jeunes Africains partant pour l’Europe ne disposaient pas des informations les plus fondamentales sur leur destination exacte et sur les implications d’un départ. L’idée d’utiliser la radio pour informer ceux qui s’intéressent à la migration était née. Le ministère allemand des Affaires étrangères a soutenu cette initiative dès ses débuts.

Agnes Thomasi est convaincue que la radio peut être un instrument puissant dans la lutte contre la migration irrégulière. La directrice de la station peut témoigner de la force du «storytelling». Trop souvent, dit-elle, la fin tragique d’une tentative de départ a commencé par une décision précipitée et irréfléchie. C’est sur la base de cette expérience qu’est née l’idée du projet «Let’s talk migration» (Parlons migration!). Le ministère fédéral des Affaires étrangères a soutenu cette initiative dès 2018.

«Ils nous ont dit que des gens allaient nous aider à l’arrivée.»

Jeune survivant d’un navire ayant chaviré en Méditerranée, qui explique pourquoi il a entrepris un voyage si dangereux.

WADR est une radio communautaire avec des correspondants dans 12 pays d’Afrique de l’Ouest. Son siège est à Dakar, au Sénégal. La programmation, en anglais et en français, est retransmise quotidiennement par des radios partenaires réparties dans toute l’Afrique de l’Ouest, en particulier au Ghana, au Niger, au Mali, en Gambie, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, en Guinée et au Nigéria. «Nous voulons fournir des informations qui aideront nos peuples à être bien informés, parce que c’est la seule façon de prendre la bonne décision», explique la directrice Agnes Thomasi.

Lassés du statu quo, les journalistes de WADR lancèrent le nouveau programme. «Nous avons réalisé que nous faisions sans cesse des reportages sur la migration irrégulière et sur les naufrages de bateaux en Méditerranée», se souvient Agnes Thomasi. Tenir le compte des morts jour après jour ne suffisait plus.

La directrice de la station Agnes Thomasi (à gauche) assistant à une cérémonie au Ghana pour la Journée internationale des migrants.
La directrice de la station Agnes Thomasi (à gauche) assistant à une cérémonie au Ghana pour la Journée internationale des migrants.

Créer un réseau solide d’experts de la migration irrégulière

Agnes Thomasi et son équipe ont alors développé l’idée de créer une communauté de professionnels des médias bien informés qui partageraient leurs connaissances: « Notre objectif est de construire un réseau solide de reporters formés aux questions de migration irrégulière et capables eux-mêmes de former d’autres professionnels dans leur communauté locale. » Les modules de formation pour journalistes ont été élaborés en coopération étroite avec des spécialistes de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Beaucoup a d’ores et déjà été fait : on dénombre 70 journalistes formés à cette thématique. 80 émissions de radio sur des thèmes liés à la migration ont été produites et distribuées. La station entend rediffuser les émissions à travers toute l’Afrique de l’Ouest via ses stations partenaires. Grâce à ces canaux de diffusion multiples, WADR passera ses émissions environ 1 500 fois. Des succès personnels sont également nés de cette initiative : en Gambie, un journaliste local passé par la formation de WADR est devenu un mentor reconnu pour la jeunesse. Il a même créé une organisation de jeunesse destinée à soutenir ceux qui rentrent chez eux. Au Mali, un autre journaliste formé par WADR a gagné le prix de journaliste de l’année pour sa couverture des questions migratoires – idem en Gambie en 2019.

La reporter Deborah Amuwo écoutant les histoires de deux rapatriés
La reporter Deborah Amuwo écoutant les histoires de deux rapatriés

Au cours du projet, les journalistes de WADR à Dakar sont restés en contact avec des journalistes locaux d’autres radios communautaires très éloignées. Ils ont travaillé ensemble sur des scripts et des interviews. Un travail supplémentaire qui vaut largement la peine, assure Agnes Thomasi: «Une fois que vous avez travaillé avec des radios communautaires qui ont la confiance du public, vous bénéficiez aussi de cette confiance parce que c’est là que les gens se renseignent en premier sur ce qui se passe dans leur communauté.» Cette approche ascendante a permis de diffuser des informations indispensables.

Lutter contre la migration irrégulière en temps de pandémie

Avec l’appui continu du ministère allemand des Affaires étrangères, le projet entrera dans sa troisième phase à l’été 2020. Deux phases antérieures du projet ont été mises en œuvre en 2018 et 2019. Mais les effets de la pandémie mondiale de COVID-19 auront aussi un impact sur la nouvelle phase du projet «Parlons migration!». Le réseau radio veut intensifier ses activités de diffusion sur les médias sociaux afin d’étendre et de multiplier les groupes cibles touchés. L’enjeu est de fournir les informations nécessaires aux migrants potentiels, mais aussi aux migrants en transit qui ont été très durement frappés par la pandémie et qui n’ont pas accès aux informations dans leur langue natale. WADR travaille en étroite coopération avec des partenaires et des experts pour divulguer les renseignements indispensables durant la pandémie. En 2020, WADR prévoit aussi d’étendre son réseau d’actuellement 80 stations partenaires.

Rassemblement d’auditeurs au Ghana en 2018 à l’occasion de la Journée internationale des migrants
Rassemblement d’auditeurs au Ghana en 2018 à l’occasion de la Journée internationale des migrants

De nombreuses familles ont souffert et sont prêtes à parler

Pendant longtemps, la question de la migration irrégulière a été taboue. Les mythes et les fausses informations se sont engouffrés dans ce vide. «Désormais, les familles sont prêtes à en discuter parce que nombre d’entre elles ont perdu des enfants, le plus souvent leurs fils», remarque Agnes Thomasi.

«Pour lutter contre la migration irrégulière, nous avons tous un rôle à jouer : les gouvernements, les médias, les familles, les parents et les jeunes eux-mêmes.»

Agnes E. J. Thomasi, directrice de la radio West Africa Democracy Radio (WADR)

Les journalistes de WADR reçoivent souvent des questions sur les voies régulières d’émigration vers l’Europe et ailleurs. «Les journalistes expliquent alors que pour obtenir un visa pour un pays européen, il faut avoir les bons documents», précise la directrice de WADR.

Une coopération à travers huit pays d’Afrique de l’Ouest

La directrice de la station en est convaincue: «Il faudra juguler la migration irrégulière pendant longtemps encore, pour une raison très simple: tant que nous ne donnerons pas aux jeunes les raisons de rester dans leur communauté d’origine, ils continueront à chercher une vie meilleure.»

Mariama Thiam (à droite), formatrice aux médias de WADR, remet une attestation à un journaliste d’une radio communautaire d’Agadez (Niger)
Mariama Thiam (à droite), formatrice aux médias de WADR, remet une attestation à un journaliste d’une radio communautaire d’Agadez (Niger)

WADR est prêt à relever le défi et continuera à aider ses auditeurs à prendre des décisions éclairées. La station a donc étendu son réseau de coopération journalistique à travers huit pays d’Afrique de l’Ouest. Mais tout le monde devra apporter sa contribution, insiste la directrice de WADR: «Pour lutter contre la migration irrégulière, nous avons tous un rôle à jouer: les gouvernements, les médias, les familles, les parents et les jeunes eux-mêmes.»

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Souhaitez-vous venir en Allemagne comme travailleur qualifié ? Pour en savoir plus, consultez: https://rumoursaboutgermany.info/facts/six-ways-to-germany-for-skilled-workers-and-high-potentials/

Vous souhaitez retourner dans votre pays d’origine ? Découvrez les opportunités qui s’offrent à vous: https://rumoursaboutgermany.info/facts/how-to-make-your-new-start-work-new-website-online/

Vous êtes de Gambie? Découvrez les initiatives développées par l’Allemagne dans votre pays:
https://rumoursaboutgermany.info/facts/tekki-fii/

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Écouter le podcast «Parlons migration!»

Podcast:
Des rapatriés au service de leur communauté
(septembre 2019)

Cet épisode suit les activités de rapatriés qui ont réintégré leur communauté avec succès et sont une source d’inspiration.

Podcast:
Le réseau des passeurs
(septembre 2019)

Dans cet épisode stupéfiant, nous avons découvert comment même des organisations et des personnalités religieuses s’associent à des réseaux de trafic d’immigrants clandestins et d’exploitation.

Podcast:
Migration et santé mentale
(septembre 2019)

Un épisode consacré aux problèmes de santé mentale, qui constituent l’un des effets les plus dévastateurs de la migration irrégulière.

Podcast:
Femmes et migration
(septembre 2019)

Un phénomène émerge dans le domaine de la migration : la place prépondérante des migrantes.

Podcast:
Mineurs et migration
(octobre 2019)

Un épisode dédié aux dynamiques migratoires : on observe de plus en plus de mineurs non accompagnés parmi ceux qui font le choix de la migration irrégulière.

Podcast:
Migration régulière
(octobre 2019)

S’il y a une migration irrégulière, c’est qu’il y a une migration régulière.

https://audiomack.com/song/wadr/let-s-talk-migration-episode-118-voices-from-our-listeners

Podcast:
migration interne
(octobre 2019)

On évoque souvent la migration transfrontalière. Dans la plupart des cas, la migration s’effectue à l’intérieur même du pays : une migration interne.

Podcast:
Migration et médias sociaux
(octobre 2019)

Cet épisode scrute le rôle joué par les médias sociaux : comment encouragent-ils ou découragent-ils la migration?

Dernière mise à jour : 03.11.2020 Publié : 16.06.2020

Soutien aux futurs artisans du changement

Asma Rabi, 22 ans
Réfugiée afghane vivant actuellement au Pakistan et suivant un cursus en études des médias

«Le programme DAFI m’a aidée à faire des études supérieures et j’espère, dans un avenir proche, pouvoir travailler dans le journalisme.»

Hina Shikhani, 21 ans
Réfugiée afghane vivant actuellement au Pakistan, étudiante en gestion

«L’obtention d’une bourse DAFI a marqué un tournant décisif dans ma vie.»

Walid, 23 ans
Réfugié afghan vivant actuellement au Pakistan, étudiant en marketing et finance

«Le programme DAFI m’a fourni les moyens financiers pour payer les droits d’inscription de mes études de bachelor.»

Vous êtes un(e) jeune réfugié(e) et vous avez de la difficulté à libérer votre potentiel académique ? Avant tout, vous n’avez pas d’argent pour payer vos études universitaires ? Dans ce cas, vous devriez vous renseigner sur le programme DAFI qui est le programme de bourses universitaires du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés [https://www.unhcr.org/dafi-scholarships.html]. Ce programme transforme littéralement des vies!

Le programme DAFI est aussi connu sous le nom de Programme allemand Albert Einstein de bourses universitaires pour les réfugiés. Avec le soutien du gouvernement allemand et d’autres partenaires bilatéraux et du secteur privé, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés permet à des jeunes réfugiés de faire des études dans les universités et les écoles supérieures de plus de 50 pays d’asile.

Depuis son lancement en 1992, ce programme d’aide a permis à plus de 18,000 étudiants réfugiés de démarrer leur carrière universitaire.

Pendant la seule année 2019, le programme DAFI a fourni à plus de 8 200 étudiants des bourses pour couvrir un large éventail de frais, qu’il s’agisse de leurs droits d’inscription et de leur matériel d’étude, de leurs frais de nourriture et de transport ou d’allocations de logement ou d’autres allocations.

En 2019, le ministère fédéral des Affaires étrangères a doté le programme de fonds à hauteur de 16,25 millions d’euros et maintient son engagement financier pour les années à venir.

Les boursiers du programme DAFI bénéficient également d’un appui supplémentaire sous la forme d’un suivi étroit, de cours préparatoires et de cours de langues en fonction de leurs besoins. Le soutien psychologique, l’encadrement et les possibilités de réseautage offerts constituent par ailleurs d’importants avantages du programme.

En 2019, la plupart des bourses du programme DAFI ont été octroyées à des étudiants dans les cinq pays suivants:

  1. Éthiopie
  2. Turquie
  3. Jordanie
  4. Kenya
  5. Pakistan

Les pays d’origine de la plupart des étudiants du programme DAFI étaient la Syrie, l’Afghanistan, le Soudan du Sud, la Somalie, la République démocratique du Congo et le Soudan.

Obtenir plus d’informations

Vous êtes un(e) réfugié(e) à la recherche d’une bourse ? Dans ce cas, nous vous invitons à consulter le le Portail de bourses d’études pour avoir de plus amples informations. Suivez UNHCR Education sur facebook et twitter.

Dernière mise à jour : 28.08.2020 Publié : 13.05.2020

Assistant visa

Boussole

Quel visa me faut-il pour l’Allemagne?

Je voudrais aller en Allemagne pour y passer mes vacances, visiter un salon, étudier, travailler ou rejoindre ma famille.

De quel type de visa dois-je faire la demande?
https://visa.diplo.de/visa-guide/de/#/vib
(uniquement disponible en allemand et en anglais pour l’instant)

Dernière mise à jour : 08.04.2020 Publié : 10.03.2020

L’Allemagne co-organise le Forum mondial sur les réfugiés

© HCR / Diana Diaz

Le tout premier Forum mondial sur les réfugiés se tiendra à Genève (en Suisse) les 17 et 18 décembre 2019. Un an après l’adoption du Pacte mondial sur les réfugiés, le Forum mondial sur les réfugiés constitue une opportunité cruciale pour mettre en œuvre ses objectifs. En tant que co-organisateurs, l’Allemagne, l’Éthiopie, le Pakistan, le Costa Rica et la Turquie créent un élan aux côtés du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) afin de renforcer la réaction internationale commune face aux situations des réfugiés.

L’objectif du Forum mondial sur les réfugiés est de susciter un élan en vue de la mise en œuvre du Pacte mondial sur les réfugiés et de parvenir à un partage plus équitable des charges et des responsabilités pour les réfugiés et les pays d’accueil.

#RefugeeForum: une réaction immédiate et des solutions à long terme

Les participants au Forum mondial sur les réfugiés sont invités à co-parrainer les six domaines thématiques suivants:

  1. le partage des charges
  2. l’éducation
  3. l’énergie et les infrastructures
  4. l’emploi et les moyens d’existence
  5. les logements et le renforcement des capacités
  6. les solutions durables

Durant le forum, chaque domaine thématique sera traité dans un dialogue de haut niveau, dans des événements en marge et des sessions spotlight.

Le Pacte mondial sur les réfugiés crée un cadre pour un partage plus prévisible des responsabilités concernant les situations des réfugiés ; il a été adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2018. Le Pacte mondial sur les réfugiés https://www.unhcr.org/gcr/GCR_English.pdf est l’aboutissement de deux ans de consultations approfondies avec les États membres, des organisations internationales, des réfugiés, la société civile et le secteur privé. Cet accord international reconnaît qu’une solution durable aux situations des réfugiés sera impossible sans coopération internationale. Cependant, il revient à chaque État membre de décider quelles dispositions appliquer et dans quelle mesure. L’application du Pacte se base sur des contributions volontaires et n’est pas juridiquement contraignante. Dans de nombreux domaines, l’Allemagne fait déjà plus que ce qui est requis.

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L’Allemagne co-organise le Forum mondial sur les réfugiés

En tant que co-organisatrice du Forum mondial sur les réfugiés, l’Allemagne encourage les autres pays à revoir leur engagement à la hausse pour ce qui est des situations des réfugiés et du soutien aux communautés d’accueil. Par ailleurs, l’Allemagne co-parraine le thème de l’éducation et dirige l’équipe spéciale sur l’enseignement supérieur.

Dans le cadre de cet engagement, l’Allemagne mobilise de nouveaux soutiens pour le Programme allemand Albert Einstein de bourses universitaires pour les réfugiés (DAFI), une initiative du HCR. Le programme DAFI joue un rôle central en permettant à des réfugiés du monde entier d’accéder à l’enseignement supérieur. Il connaît un essor considérable depuis sa création en 1992 : grâce à lui, plus de 15 500 étudiants ont pu se rendre à l’université dans plus de 50 pays d’asile.

L’Allemagne – pays d’accueil et soutien majeur du HCR

L’Allemagne est le cinquième pays accueillant le plus de réfugiés au monde et le deuxième bailleur de fonds du HCR. Cet engagement en matière de soutien aux réfugiés et à leurs communautés d’accueil et de protection à leur égard est largement reconnu et salué.

Faits clés

  • Premier Forum mondial sur les réfugiés:
    17 et 18 décembre 2019 à Genève (en Suisse)
  • L’Allemagne co-organise le Forum mondial sur les réfugiés aux côtés de l’Éthiopie, du Pakistan, du Costa Rica et de la Turquie. Le HCR et la Suisse accueillent collectivement le Forum.
  • Résultats envisagés : des engagements et des contributions concrets qui feront avancer les objectifs du Pacte mondial sur les réfugiés.
  • Le Forum mondial sur les réfugiés se réunira tous les quatre ans pour faire le point sur la mise en œuvre du Pacte et pour y travailler.
  • Tous les deux ans, des hauts responsables des États membres se réuniront à nouveau pour mesurer les progrès.
  • Tous les ans, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés présentera à l’Assemblée générale les progrès réalisés.

Pour en savoir plus:

Gouvernement allemand
https://www.bundesregierung.de/breg-de/themen/migration-und-integration
(en allemand)

Ministère fédéral des Affaires étrangères
https://www.auswaertiges-amt.de/en/aussenpolitik/themen/migration
(en anglais)
Twitter: @GermanyDiplo #RefugeeCompact #RefugeeForum

HCR
https://www.unhcr.org
https://www.unhcr.org/global-refugee-forum.html
https://www.unhcr.org/dach/de/was-wir-tun/globaler-pakt (in German)
https://www.unhcr.org/the-global-compact-on-refugees.html
Twitter: @refugees #RefugeeCompact #GCR #RefugeeForum

Dernière mise à jour : 23.01.2020 Publié : 16.12.2019

MigApp aide les migrants à prendre des décisions éclairées

MigApp ©IOM
MigApp ©IOM

L’application mobile de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), MigApp, fournit des informations fiables et pratiques pour aider les migrants à prendre des décisions éclairées durant leur voyage. La dernière version de la plateforme numérique tient les utilisateurs au courant des risques, des questions de visa et de santé ainsi que des droits et des politiques. L’application propose également d’autres services utiles pour les migrants. Elle permet par exemple de rester en contact avec d’autres migrants. En bref, MigApp est un guichet unique pratique permettant de répondre aux besoins des migrants.

Les personnes émigrant vers un autre pays ont parfois du mal à trouver des réponses fiables, notamment sur la réglementation des visas ou sur les endroits où trouver un soutien dans le pays concerné. Les migrants se posent souvent beaucoup de questions:

  • Quels sont les risques possibles?
  • Quelles sont les dispositions en matière de visa?
  • Où trouver de l’aide en cas de problème de santé?
  • Y a-t-il eu récemment des changements de règles ou de réglementations?

MigApp fournit un large éventail d’informations actualisées, le tout dans une application conviviale.

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Cinq fonctionnalités populaires de MigApp:

Traducteur médical
Le traducteur médical de MigApp est conçu pour vous aider à surmonter les barrières linguistiques pendant les consultations médicales. Après avoir sélectionné la langue souhaitée (et celle du médecin), MigApp vous guide à travers les différentes étapes du processus de traduction qui se base sur des entretiens typiques entre médecins et patients.

Incidents dans le monde
Il vous suffit d’activer le système de notification de MigApp pour être informé des incidents signalés (comme des attentats terroristes ou des avertissements relatifs à la santé) dans votre pays de résidence.

Transfert de fonds
La fonctionnalité de transfert de fonds de MigApp compare les frais de transfert de fonds et les taux de change de différents prestataires de transferts de fonds en temps réel, vous permettant ainsi d’envoyer plus d’argent à votre famille dans votre pays d’origine.

Réglementations en matière de voyage, de visa et de santé
Il vous suffit de sélectionner votre pays de départ et de destination pour avoir un aperçu précis des dispositions en matière de voyage (y compris les réglementations en matière de visa et de santé).

Retour volontaire et réintégration
Veuillez vous informer sur le programme de l’OIM « Aide au retour volontaire et à la réintégration » (AVRR).

Qu’est-ce que l’aide au retour volontaire et à la réintégration?

L’aide au retour volontaire et à la réintégration fait référence au soutien administratif, logistique et financier ainsi qu’à l’aide à la réintégration apportés aux migrants qui veulent retourner volontairement dans leurs pays d’origine.

 

MigApp est disponible sur iOS et Android.

Suivez MigApp sur Facebook, Instagram, LinkedIn et Twitter.

Dernière mise à jour : 22.11.2019 Publié : 14.11.2019

Travailleurs qualifiés et personnes à fort potentiel : six façons de rejoindre l’Allemagne

Spécialiste des TIC au travail @jacoblund / istock
Spécialiste des TIC au travail @jacoblund / istock

À partir de mars 2020, les travailleuses et travailleurs qualifiés provenant de pays hors UE pourront plus facilement venir en Allemagne pour y travailler en toute légalité.

Dans un premier temps, toute personne candidate devra, en règle générale, faire reconnaître officiellement sa qualification professionnelle selon les normes définies par les autorités allemandes.

Les procédures individuelles peuvent légèrement différer. Ce processus de reconnaissance doit être initié dans votre pays d’origine, bien avant la demande de visa.

Êtes-vous considéré(e) comme travailleuse ou travailleur qualifié(e) en Allemagne?

Aux yeux des autorités allemandes, vous êtes une travailleuse ou un travailleur qualifié(e) si vous êtes un(e) professionnel(le) en possession d’un diplôme universitaire reconnu ou d’une qualification professionnelle reconnue qui nécessiterait au moins deux ans de formation professionnelle en Allemagne. Avant de déposer une demande de visa, les candidates et candidats devront faire reconnaître officiellement leur qualification professionnelle auprès des autorités allemandes compétentes www.anerkennung-in-deutschland.de. Une exception existe toutefois pour les spécialistes des technologies de l’information et de la communication (TIC) disposant d’une expérience professionnelle suffisante.

Pour en savoir plus, consultez: https://rumoursaboutgermany.info/facts/germany-opens-labour-market-for-skilled-workers-from-non-eu-countries

SIX façons pour les travailleuses et travailleurs qualifiés non ressortissants de l’UE d’entrer en Allemagne avec un visa officiel. Vous devez déposer votre demande de visa au consulat allemand dans votre pays d’origine.

Ce que vous devez savoir avant de déposer une demande de visa:

1) Entrée en Allemagne pour les travailleuses et travailleurs qualifiés ayant suivi une formation professionnelle

Vous avez suivi avec succès une formation professionnelle qualifiée et vous aimeriez venir travailler en Allemagne ? Alors vous devriez engager le processus pour faire reconnaître officiellement votre qualification professionnelle auprès des autorités allemandes compétentes. Une fois que vous disposez d’un certificat de reconnaissance officielle et d’une offre d’emploi concrète d’un employeur allemand dans votre branche professionnelle, vous pourrez déposer une demande de visa.

2) Entrée en Allemagne pour les spécialistes des TIC sans qualification formelle

Vous êtes spécialiste des technologies de l’information et de la communication ? Vous pouvez justifier d’au moins trois ans de travail dans ce domaine, même si vous n’êtes pas en possession d’un diplôme formel ? Vous avez une offre d’emploi concrète dans votre branche professionnelle en Allemagne avec un salaire d’au moins 49 680 euros par an et des connaissances suffisantes en allemand (niveau B1) ? Alors vous pouvez déposer une demande de visa au consulat d’Allemagne dans votre pays d’origine.

3) Entrée en Allemagne pour les demandeuses et demandeurs d’emploi avec ou sans formation universitaire

Vous avez suivi une formation professionnelle dans votre pays d’origine et aimeriez trouver un emploi en Allemagne ? Vous êtes diplômé(e) universitaire et cherchez un emploi qualifié ? Une fois que votre diplôme ou votre certificat de formation professionnelle a été officiellement reconnu par les autorités allemandes, vous pouvez déposer une demande de visa temporaire valable six mois qui vous permettra de chercher de nouvelles opportunités en Allemagne. Les candidates et candidats appropriés doivent prouver que leur connaissance de l’allemand est suffisante et qu’ils disposent des ressources financières nécessaires pour subvenir à leurs besoins.

https://www.auswaertiges-amt.de/de/ReiseUndSicherheit/deutsche-auslandsvertretungen/03-webseitenav

4) Entrée en Allemagne pour tout(e) diplômé(e) du secondaire à la recherche d’une formation professionnelle

Les diplômées et diplômés du secondaire de moins de 25 ans peuvent venir jusqu’à six mois en Allemagne afin de chercher une formation professionnelle. Trois conditions principales s’appliquent : leur certificat d’études secondaires leur permet d’étudier à l’université, ils ont un niveau d’allemand avancé (niveau B2) et ils disposent des ressources financières nécessaires pour subvenir à leurs besoins.

https://www.auswaertiges-amt.de/de/ReiseUndSicherheit/deutsche-auslandsvertretungen/03-webseitenav

5) Entrée en Allemagne en vue d’une formation ou d’une qualification supplémentaire afin d’obtenir la reconnaissance complète d’une qualification professionnelle

Dans certains cas, il vous est désormais aussi possible de venir en Allemagne sans que votre qualification ou formation professionnelle ait été pleinement reconnue. Si, durant la procédure de reconnaissance, une autorité allemande vous informe que d’autres mesures de formation ou de qualification sont nécessaires pour reconnaitre pleinement votre qualification ou formation (« reconnaissance partielle ») et que vous trouvez une offre spécifique d’un employeur ou d’un centre de formation vous permettant de suivre de telles mesures de qualification supplémentaires, vous pouvez demander un visa afin d’achever votre procédure de reconnaissance en Allemagne. Durant votre formation complémentaire, vous aurez le droit d’accepter un emploi en Allemagne sous certaines conditions dans certains domaines non soumis à restriction.

6) Modalités d’entrée simplifiées pour les spécialistes de la santé et des soins infirmiers

Dans les domaines de la santé et des soins infirmiers notamment, mais pas uniquement, l’Agence fédérale pour l’emploi est autorisée à conclure des accords avec les autorités compétentes d’autres pays. Si vous êtes une travailleuse ou un travailleur qualifié(e) dans ces domaines, vous pouvez profiter de procédures d’obtention de visa simplifiées afin d’entrer en Allemagne et de demander à faire reconnaître votre qualification professionnelle une fois sur place.

Pour en savoir plus:

Pour plus d’informations concernant les nouvelles règles sur l’immigration de personnel qualifié, consultez:
https://rumoursaboutgermany.info/facts/germany-opens-labour-market-for-skilled-workers-from-non-eu-countries/

Le site www.make-it-in-germany.com réunit des informations pertinentes pour les travailleuses et travailleurs qualifiés qui souhaitent venir travailler en Allemagne.

Pour des informations concernant la reconnaissance des qualifications professionnelles, consultez:
www.anerkennung-in-deutschland.de

Pour des informations concernant la reconnaissance des diplômes, consultez:
www.anabin.kmk.org

Pour savoir où apprendre l’allemand:
L’ambassade d’Allemagne établie dans votre État d’origine vous renseignera sur les possibilités d’apprentissage de l’allemand dans votre pays:
https://www.auswaertiges-amt.de/de/ReiseUndSicherheit/deutsche-auslandsvertretungen/03-webseitenav

 

Dernière mise à jour : 13.11.2019 Publié : 31.10.2019

L’Allemagne ouvre son marché du travail aux travailleurs qualifiés issus de pays non membres de l’UE

CONTRAT DE TRAVAIL -> FORMATION PROFESSIONNELLE -> Reconnaissance de la qualification -> Visa

De nouvelles règles pour l’immigration en Allemagne de travailleurs qualifiés entreront en vigueur début 2020. La nouvelle loi élargit les possibilités de travail en Allemagne pour les travailleurs qualifiés issus de pays non membres de l’Union européenne.

Avant de déposer une demande de visa en vertu des nouvelles règles, les candidats intéressés doivent faire reconnaître officiellement leur qualification professionnelle par les autorités allemandes compétentes. Des informations sur les procédures à suivre sont disponibles sous www.anerkennung-in-deutschland.de. Les travailleurs intéressés doivent engager ces procédures le plus tôt possible. Il est même possible de le faire avant que les nouvelles réglementations n’entrent en vigueur.

Après avoir obtenu un document officiel attestant de la reconnaissance de leur qualification, les travailleurs qualifiés peuvent déposer une demande de visa afin de se rendre en Allemagne pour répondre à une offre d’emploi correspondant à leur formation. Si les autorités allemandes n’ont que partiellement reconnu leur qualification professionnelle, les candidats peuvent obtenir un visa pour suivre d’autres formations ou passer des examens en Allemagne et, dans certaines conditions, travailler pendant ce temps.

Les travailleurs qualifiés ayant les compétences linguistiques requises en allemand et les moyens financiers pour gagner leur vie auront également la possibilité de demander un visa de six mois comme demandeurs d’emploi. Les diplômés du secondaire de moins de 25 ans peuvent venir jusqu’à six mois en Allemagne pour chercher une formation professionelle si leur diplôme de fin d’études secondaires leur permet d’étudier à l’université et qu’ils ont un niveau d’allemand avancé (niveau B2) et les moyens financiers pour subvenir eux-mêmes à leurs besoins.

Des règles légèrement différentes s’appliqueront aux travailleurs de plus de 45 ans. Pour venir travailler en Allemagne, ils devront fournir un contrat de travail avec un certain salaire minimum ou une preuve attestant d’une retraite adéquate.

Pour en savoir plus :

Le site www.make-it-in-germany.com compile des informations précieuses pour les travailleurs qualifiés qui souhaitent venir en Allemagne.

Informations sur la reconnaissance des qualifications professionnelles :
www.anerkennung-in-deutschland.de.

Informations concernant la reconnaissance des diplômes de fin d’études secondaires :
www.anabin.kmk.org.

Pour savoir où apprendre l’allemand :
l’ambassade d’Allemagne dans votre pays d’origine fournit de nombreuses informations utiles pour savoir où apprendre l’allemand dans votre pays : https://www.auswaertiges-amt.de/de/ReiseUndSicherheit/deutsche-auslandsvertretungen/03-webseitenav

Dernière mise à jour : 09.10.2019 Publié : 16.08.2019

Comment faire pour que votre nouveau départ se passe bien.

Photo du centre de conseil à Dakar au Sénégal © GIZ

Rester ou partir ? Les personnes envisageant de rentrer dans leur pays d’origine ou de partir pour l’Allemagne doivent se poser beaucoup de questions importantes : où pourrais-je travailler ? Quels types d’emplois sont disponibles dans mon pays d’origine ou en Allemagne ? Quelles sont les exigences requises ? Quelles mesures dois-je prendre ? Et quelle aide puis-je recevoir ?

Le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement fournit des réponses à ces questions sur son nouveau site Internet www.startfinder.de.

Le site offre des informations et des contacts pour des possibilités d’emploi, ainsi qu’un soutien dans certains pays d’origine des migrants et en Allemagne. Cela permet aux personnes d’être mieux préparées à l’avenir et de bénéficier d’un soutien. Par ailleurs, cela aide à surmonter les incertitudes et à prévenir les risques et les déceptions.

Le personnel des centres de conseil pour l’emploi, la migration et la réintégration fournit des conseils rapides et personnalisés sur des chats en direct. Les experts sont joignables à certaines heures sur le site et répondent à toutes les questions des personnes.

Sur le site Internet www.startfinder.de, vous pouvez trouver des informations sur les pays suivants : Afghanistan, Albanie, Gambie, Ghana, Iraq, Kosovo, Maroc, Nigéria, Sénégal, Serbie et Tunisie. Des informations sur l’Égypte et le Pakistan suivront prochainement. Le site Internet est actuellement disponible en allemand et en anglais. Des versions en d’autres langues seront accessibles durant les prochaines semaines.

Dernière mise à jour : 20.03.2019 Publié : 12.03.2019

Qu’est-ce qu’un passeport et pourquoi est-ce que je ne peux pas en acheter un ?

©dpa

Un passeport est une pièce d’identité officielle délivrée par un État à ses ressortissants. Les ressortissants d’un État sont les personnes ayant la nationalité de cet État. Un passeport permet à son titulaire de traverser les frontières nationales et de retourner dans son pays d’origine. Les titulaires d’un passeport peuvent utiliser ce document pour prouver leur identité aux autorités nationales ainsi qu’aux organisations et aux personnes privées. Ils peuvent ainsi montrer que leurs informations personnelles sont exactes.

Bien que le nom du titulaire du passeport apparaisse sur le document, le passeport n’appartient pas à son titulaire. Tout passeport appartient au pays qui l’a délivré. C’est pourquoi les passeports ne peuvent pas être achetés. Tout passeport proposé à la vente sur Internet ou dans un pays est donc soit volé, soit une contrefaçon punie par la loi.

Les passeports sont protégés contre la contrefaçon par des éléments d’authentification ©dpa

Tous les passeports sont dotés d’éléments clairs permettant leur authentification. Toute contrefaçon ou falsification est donc immédiatement repérée lors d’un contrôle. Que les informations personnelles soient enregistrées ou non par voie électronique dans le document n’a pas d’importance. Car les passeports qui ne sont pas électroniques ont aussi des éléments de sécurité cachés.

Le permis de séjour d’un étranger vivant en Allemagne peut être annulé si le permis a été obtenu à l’aide d’un faux passeport. De plus, l’acquisition ou l’utilisation d’un passeport contrefait ou falsifié et l’acquisition ou l’utilisation du passeport d’une autre personne peuvent être constitutifs de plusieurs infractions pénales. Le droit pénal allemand prévoit plusieurs crimes et délits : falsification de pièces d’identité authentiques, contrefaçon, provocation de l’inscription de renseignements incorrects dans des registres publics, suppression de documents, préparation de la falsification de pièces d’identité authentiques, acquisition de fausses pièces d’identité, abus de pièces d’identité, usurpation de titres, de qualifications professionnelles et de symboles, formation d’organisations criminelles.

Dernière mise à jour : 20.12.2018 Publié : 27.11.2018
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